Avant saison : Bordeaux

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Bordeaux revient de loin

Après avoir connu des périodes très difficiles depuis son sacre, en 2010, notamment avec J.Tigana, Le club semble remonter la pente depuis l’arrivée de Francis Gillot sur le banc bordelais.

Preuve à l’appui, les Girondins ont terminé la saison en trombe avec six succès consécutifs, le dernier à Geoffroy-Guichard face à Saint-Etienne 3-2, pour arracher la cinquième place et la place en Ligue Europa qui allait avec.

Une bonne fin de saison qui a évidemment tranché avec une entame manquée. L’arrivée hivernale de Mariano ou Obraniak par exemple a également apporté un plus non négligeable à une équipe qui a enchaîné les bons résultats.

Analyse sur un club qui retrouve peu à peu la stabilité qui avait fait sa force, et qui par la même occasion, se prête à rêver.

6 victoires consécutives. Voilà le bilan avec lequel l’équipe girondine a finie la saison passée. D’excellentes prestations qui ont donc données la possibilité au club de retrouver l’Europe, deux ans après l’avoir quittée.

À l’aube de cette nouvelle saison, où aucun nouveau joueur n’est arrivé du côté du Haillan. Manque d’ambitions pour certains, conservation d’une stabilité retrouvée pour d’autres.

En effet, les Girondins de Bordeaux ont recruté Mariano et Obraniak l’hiver dernier et ils n’ont pas l’intention de mettre la main à la poche cet été. Francis Gillot était prévenu de longue date, il ne s’en offusque pas et considère avoir un groupe suffisamment étoffé pour la saison à venir. On notera tout de même le retour de prêt de Maxime Poundjé qui a signé son premier contrat pro et a intégré l’équipe première.

Dans la colonne départ, Henrique ou encore Plasil pourraient éventuellement écouter des offres extérieures. Deux cadres, qui en cas de départs, seront sûrement remplacés.

Ce renouveau, les Girondins le doivent en partie à un joueur, Ludovic Obraniak.

Il s’est immédiatement imposé comme étant le maître à jouer des Girondins de Bordeaux. Il est le dépositaire du jeu, frappe les coups de pied arrêté et aiguille parfaitement les offensives aquitaines. Et s’il a repris plus tard que la plupart de ses camarades en raison de sa participation à l’Euro 2012 avec la Pologne, cela ne devrait guère le handicaper trop longtemps. Avec ou sans lui, ce n’est pas du tout la même chose pour Bordeaux, sa qualité technique, la justesse de ses choix font souvent la différence.

Quatre buts et trois passes lors de la deuxième partie de saison lui ont permis d’ajouter des statistiques favorables à son importance dans le jeu.

Quant à l’entraîneur, à qui le club doit beaucoup, Francis Gillot est exigeant. Et il ne mâche pas ses mots. A son arrivée à Bordeaux la saison dernière, il a chamboulé quelques habitudes, comme la mise en place d’un décrassage le dimanche, il a également bousculé quelques joueurs en place.

Au final, après une première partie de saison très moyenne, tout s’est mis en place pour une fin de saison en trombe avec la 5e place à la clé. Mais on ne change pas si vite et si Gillot prend comme un avantage l’absence de recrue car les joueurs connaissent déjà la teneur de son message, il n’entend pas laisser passer quoi que ce soit et insiste particulièrement sur la récupération du ballon. « Au niveau de la récupération, nous devons nous faire violence et ce n’est pas toujours le cas. Tant que nous n’avons pas mis un « coup de pied au cul », cela ne se passe pas, » lâchait-il après le match contre la Real Sociedad. Les joueurs sont prévenus, il ne lâchera rien. Coûte que coûte il donnera tout pour ce club.

Donc à partir de cela, supporteurs et fans bordelais se demandent bien à quelle saison peut s’attendre leur équipe de cœur. Deja, on sait que les Bordelais veulent poursuivre sur la lancée de leur fin de saison. Pas de changement attendu au sein de l’effectif, un staff qui a pu travailler dans la continuité.

Dans ces conditions, l’objectif logique serait de terminer dans le premier tiers du classement et sans doute même faire aussi bien que la saison dernière. Mais cela implique de progresser dans le jeu et dans la régularité sur la saison afin d’éviter de dépendre en partie de l’effondrement de la concurrence.

Après les années galères, le club semble peu à peu sortir la tête de l’eau. Un contraste saisissant avec d’autres clubs français, qui au contraire,
plongent.

Tom Masson.

@MassonTom1

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