On nous dit souvent que les matches qui précédent les rencontres européennes sont toujours de délicats virages à aborder. Cette semaine, le PSG nous l’a une nouvelle fois prouver. Deux prestations loin d’être folichonnes mais au final deux victoires et 6 nouveaux points au compteur. Après sa victoire poussive dans le nord mercredi soir (1-0), les rouges et bleus n’auront eu besoin que de deux coups de pieds arrêtés pour venir à bout du TFC.
Vendredi, Laurent Blanc annonçait que l’équipe « était fatiguée » par l’enchaînement des matches. Avec 5 rencontres en 12 jours, il est vrai que les organismes des champions de France en titre sont sollicités mais, une nouvelle fois, le PSG a fait le boulot. Au coup d’envoi, Alex, Silva, blessés, Matuidi, Lavezzi et Cavani, entrés en cours de match, étaient les grands absents de ce 11 de départ remodelé pour l’occasion qui voyait Ménez, Camara, Lucas et Maxwell faire leur retour.
Le PSG n’a donc pas été flamboyant en cet après-midi pluvieux. Face à 3-5-2, transformé en 4-5-1 ensuite, les parisiens se sont souvent heurtés à un mur violet concerné et solidaire. Profitant d’une défense impeccable, dans la lignée de sa rencontre de mercredi contre Lorient (1-0), Toulouse est parfaitement parvenu à contenir les attaques des parisiens et à bloquer l’axe et les cotes. Du moins dans le jeu. Car Parisiens et toulousains ne nous ont pas offert le match de l’année, on parvient même à compter les occasions sur les doigts d’une main, mais une nouvelle fois, les champions de France en titre ont fait parler leur réussite et leur aisance sur coups de pieds arrêtés depuis le début de la saison pour faire craquer son adversaire du jour. D’une tête de Marquinhos, sur un coup-franc bien placé de Motta, avant la mi-temps (42ème) et d’un penalty litigieux de Cavani (79ème) a su éviter le piège tendu avec un main plaisir par les toulousains.
Pourtant, même si le PSG aurait bien pu aggraver le score si la tête de Rabiot avait fait mouche (69ème), le TFC pourra nourrir certains regrets. Particulièrement envers le corps arbitral, extrêmement mauvais aujourd’hui, qui, après avoir accordé très généreusement un penalty aux joueurs de la capitale, leur refusa un but pour l’honneur de Ben Yedder (90+2). Ils pourront aussi s’en vouloir pour avoir été incapables de profiter du peu d’opportunités qui leur étaient offertes, comme ce rate de Braitwhate en fin de match (90+1). Mais voilà, au final c’est le Paris-SG qui ressort vainqueur de ce nouveau chapitre du rush qu’il a entamé la semaine dernière contre Monaco (1-1). Dès à présent, les joueurs de Blanc vont rentrer dans le vif du sujet. Avec la réception de Benfica mercredi et le déplacement au Vélodrome dimanche prochain, les parisiens joueront deux matches charnières de leur saison. Et ils n’auront pas le droit à l’erreur.
Tom Masson
@MassonTom1