Après un succès 1-0 face aux Etats-Unis, les Allemands ont validé une qualification et une premiere place de groupe synonyme de parcours plus confortable à partir des huitièmes. En dépit de leur défaite, les américains rejoignent eux aussi le tableau finale, profitant de la victoire du Portugal (2-1) face au Ghana.
Finalement, si l’on se place des deux côtés, tout est bien qui fini bien pour nos amis allemands et américains. Malgré les soupçons d’entente et d’accord qui entouraient la rencontre (un nul qualifiait d’office les deux équipes), la NationalMannschaft s’est finalement imposée grâce à une réalisation de son inévitable buteur, Thomas Muller.
Sous la pluie battante de Recife, les deux sélections ne nous auront surement pas offert le plus beau match de ce mondial. Mais qu’importe. Ce soir, l’Allemagne aura – à son tour – assuré l’essentiel. Globalement dominatrice, elle aura su retrouver le jeu plein de possession et de maitrise qui avait fait sa force lors de son premier match face au Portugal (4-0), pour venir à bout d’américains un peu en-deça de leur valeureuse dernière performance. En monopolisant le ballon pendant les 20 premières minutes (près de 80% de possession de balle), les protégés de Joachim Low n’auront pas laissé le moindre répit à leurs adversaires. Ils ont d’ailleurs offert de sérieuses frayeurs à Tim Howard sur des frappes de Podoloski (2ème) et Ozil (34ème), sans impact sur le tableau d’affichage lors du premier acte.
Au retour des vestiaires, Muller s’est offert le privilège de rejoindre Neymar et Messi au sommet du classement des buteurs grâce à une frappe pure et sèche à l’entrée de la surface. Imparable (1-0, 55ème).
Si offensivement le triple champion du monde aura validé le minium, défensivement il n’aura pas à eu à s’employer plus que ça. Car finalement, les USA n’ont jamais été en mesure de se procurer de véritables occasions et d’asseoir un semblant de domination dans un match où ils n’auront pas cadré une seule frappe. Si Suzi sur une frappe enroulée (22ème) ou Bedoya en toute fin de match, contré par Lahm (90ème+2), ont essayé de faire frémir Neuer, cela s’est avéré bien trop peu pour espérer un autre résultat.
Mais au final, et c’est un peu étrange à dire, les Etats-Unis peuvent se « réjouir » de s’être inclinés ce soir. Car au final, ils ont obtenu ce qu’ils souhaitaient : leur billet pour les huitièmes, grâce à la victoire du Portugal. Ils y retrouveront, sauf cataclysme, la Belgique, adversaire pas moins dangereux.
Pour l’Allemagne, tous les voyants sont aux verts avant de débuter la phase finale. Première du groupe, invaincue, elle a su gommer les imperfections et retrouver son assise au milieu pour oublier le coup de moins bien qu’elle avait subi face au Ghana (2-2). Histoire de rappeler, comme si on avait pu l’oublier, qu’elle avait bel et bien un rôle de favori à défendre. Et c’est surement pas pour lui déplaire.
Tom Masson
Merci pour ce nouveau billet, vous etes toujours de bon conseil