Face à une sélection allemand impitoyable, la Selecao a complètement sombré lors de la première demi-finale de la Coupe du Monde. Complètement dépassés, les brésiliens ont concédé un sévère 7-1, sur leur sol, devant leurs supporters. Surréaliste.
Plus qu’une humiliation, la Brésil a peut-être signé la mise à mort de son football, ce soir. En concédant une des défaites les plus lourdes de son histoire, la sélection brésilienne dit adieu à ses rêves de sixième étoile de la plus horrible des façons. Jamais le Brésil n’avait encaissé autant de buts dans une même rencontre, jamais une sélection n’avait subi un tel écart de buts à ce stade de la compétition. Déroute historique.
En l’espace de 18 minutes, les joueurs brésiliens ont complément explosé. Submergés par l’émotion, sans doute, ils n’ont jamais été en mesure d’élever leur niveau de jeu sans deux de leurs meilleurs joueurs, Neymar et Thiago Silva. L’absence du dernier aura été révélatrice d’une défense en grande difficulté face à une attaque allemande qui aura su exploiter à merveille les carences de la charniere auriverde. Dès la 11ème minute, Tomas Muller, libre de tout marquage sur un corner de Kroos, ouvre le score d’un plat du pied et crucifier un Julio César bien, bien seul (1-0).
Sûre de sa force, l’Allemagne a, à l’inverse, su profiter des faiblesses si criantes de son adversaire. Pendant 7 minutes ahurissantes, l’attaque de la Manschafft va assommer un adversaire amorphe en inscrivant 4 nouveaux buts. Complément dépassés face à la vitesse et à la percussion allemande, les défenseurs de la Selecao vont totalement lâcher prise. Apathiques, ils vont tout d’abord laisser, quasiment sans aucune résistance, Klose s’offrir son seizième but en Coupe du Monde, nouveau record, (23ème, 2-0), avant de succomber successivement devant Kroos – deux fois – (24ème, 29ème) et Khedira, au terme d’une action collective rondement menée (29ème, 5-0).
En deuxième période, le Brésil a bien tenté d’amorcer un semblant de réaction, un sursaut d’orgueil d’un maître des lieus proche de la fin, avec les entrées de Paulihno et Ramires et un bouleversement tactique à la pause. Mais force est de constater que Neuer est resté fidèle à lui-même, et n’avait aucune envie de jouer le sentimentalisme. Solide face à Oscar (54ème), il aura été aussi impeccable face à Paulinho (55ème), ne permettant aux brésiliens de croire à un retour miraculeux.
De toute façon, la messe était dite. Cette équipe brésilienne avait la tête partout mais surement pas sur la pelouse de Belo Horizonte. Sifflés depuis la demie heure de jeu par des supporters en pleurs, les protégés de Scolari vont même encaisser deux (très) jolis buts de Schurrle, tout juste entré en jeu, dont une frappe sèche du gauche sous la barre (69ème, 79ème).
La réduction du score d’Oscar dans le temps additionnel est anecdotique (1-7, 90ème+1) et n’a surement pas remonté le moral de fans humiliés, voire même déshonorés devant un pareil spectacle. Au fond, si le score et le traumatisme qu’apporte cette gifle a pris tout le monde de cours, l’élimination n’est peut-être pas une surprise. Toujours sur un fil depuis le début de la compétition, la sélection brésilienne aura lentement glissé vers sa perte face à une émotion et une attente populaire beaucoup trop forte pour elle. Cette équipe ne méritait tout simplement pas d’atteindre la finale de « son » mondial, compétition durant laquelle ses prestations auront été bien trop pauvres pour espérer un nouveau sacre.
Reste que ce soir, la Selecao est tombé sur bien plus forte. Avec son jeu toujours aussi maitrisé, la Manschafft fait désormais office de favori, quelque soit l’adversaire qu’elle rencontrera en finale d’ailleurs, dans l’optique d’un futur titre mondial. Portée par une défense remarquable, un milieu de terrain toujours aussi dense dans la récupération et dans la dernière passe mais aussi par une attaque en pleine bourre, cette équipe a tout pour rêver. Et ce soir, elle n’est plus qu’à 90 minutes du septième ciel.
Tom MASSON
Tu as mis 7 -0. …
C’est modifie 🙂
Non, non c’est toujours pas modifié, toujours 7-0 au lieu de 7-1, dans la dernière phrase du tous premier paragraphe (celui en italique). 🙂
A non excuse moi je viens de voir 😉 !
avec plaisir 🙂 n’hésitez pas à commenter si vous avez la moindre remarque sur ce que je peux publier surtout !
ooooooooooooooooooooooooooooooooooolllllllllllllllllllllllllllllllllaaaaaaaaaaaaaaaaalllllllllllaaaaaaaaaaaaaaaaaa la selecao tombe au plus bas