Après le premier numéro de mes souvenirs de Classicos, voici la suite (mise à jour) avec de jolis souvenirs avant le nouveau choc de dimanche soir….
28 novembre 2011 : K.O. debout
Sur le plateau du CFC avec un ancien pote marseillais, je peux vous dire que ce soir là j’ai souffert. Paris a été inexistant, Marseille brillant. Au final, les olympiens se sont imposés 3 buts à 0 et le lendemain je n’ai pas fait le malin. Je me suis fait chambrer pendant une semaine, sur un match au combien terrible. Pour résumer, les marseillais, 12 points derrière au coup d’envoi, ont été plein de maîtrise et de réussite. Un peu de chance aussi lorsque Sissoko frappa une mine sur le poteau droit de Mandanda. Car oui, à 1-1, le match aurait sans doute été différent. Rémy (9ème), Amalfitano(65ème) et Ayew (84ème) ont coulé Paris. Un match à oublier.
8 avril 2012 : enfin debout !
Vu le match aller que les parisiens avaient offert au football francais, ils avaient sans doute à coeur de se racheter. Face à un OM terriblement brouillon, le PSG ne s’en est finalement sorti que grâce à de nouveau arrêts de Sirigu et aussi un peu de maladresse marseillaise devant le but. Mais il a fait preuve de courage, même réduit à dix en fin de match après l’expulsion de Sissoko, et de solidité. Ménez, accompagné de sa fougue des grands soirs (7ème) et Alex (61ème) grâce à son coup de canon sur corner ont permis au club de la capitale de s’imposer, malgré le but d’Ayew qui relança le match (59ème). Une nouvelle fois sur le plateau de Canal+, j’avais pris ma revanche. Une revanche qui n’a malheureusement pas suffit à gagner le titre cette saison.
8 octobre 2012 : Un nul au sommet
2-2, match de doublés. Pour la première fois depuis 18 ans, un classico nous offrait un duel entre leader et dauphin. Malheureusement, le match fut loin d’être passionnant, mis à part 15 minutes de folie en première mi-temps. Un premier quart d’heure qui verra Gignac ouvrir le score avant que Ibra ne frappe par deux fois. Sur corner tout d’abord, et sur coup-franc ensuite. Quelques minutes après, l’attaquant international marseillais égalisera. Un match peu brillant donc, où le PSG et son recrutement 5 étoiles n’ont pu faire trembler l’OM. Un peu déçu mais j’annoncais alors que le meilleur restait à venir. (Re-découvrez le résumé de ce match en cliquant ici).
31 octobre 2012 : Paris plein de maîtrise
Carlo Ancelotti avait décidé de faire tourner son effectif et son pari s’est montré gagnant. Le Paris SG s’est ainsi qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue en dominant Marseille (2-0), éliminant ainsi le triple tenant qui a joué une heure à dix. Heureux d’avoir réussi à voir le match depuis la République Tchèque, j’avais surtout été séduit par la maitrise collective qui avait tant fait défaut au club parisien jusqu’à lors. Même si le penalty et l’exclusion de Fanni semblent un peu sévère, je pense que Paris, qui jouait sans Ibra, méritait sa victoire. La une de l’Equipe le lendemain (voir photo) est tout de même assez trompeuse, puisqu’un mois après, les parisiens se feront sortir aux tirs aux buts par Saint-Etienne. (Re-découvrez le résumé de ce match en cliquant ici).
24 février 2013 : de strass et de paillettes
Le Paris Saint-Germain s’est imposé sur la pelouse de Parc des princes face à l’Olympique de Marseille 2-0 dimanche soir. Malgré ce score, les parisiens ont été dominés par des marseillais joueurs et solidaires mais, qui par manque de réussite, n’ont pu espérer un autre résultat. A l’inverse, les hommes de Carlo Ancelotti ont trouvé la faille par Nicolas N’Koulou (Contre son camps), puis par le géant Zlatan Ibrahimovic à la dernière minute du match. Grâce à cette victoire poussive, le PSG conservait plus que jamais sa place de leader. Beckham aura par-ailleurs disputé ses premières minutes dans notre championnat, en entrant en jeu à 15 minutes du terme. Etonnant. (Re-découvrez le résumé de ce match en cliquant ici).
27 février 2013 : Acte IV
Le PSG s’est encore imposé 2-0, mais le match n’a pas été le même qu’il y a trois jours. Paris s’est fait beaucoup moins peur, bien aidé par un OM en manque de fraîcheur. Et un Ibrahimovic retrouvé, auteur d’un doublé à défaut d’avoir été exceptionnel. Les parisiens auront donc dominé les marseillais lors de trois rencontres cette saison. Bien aidé par son géant suédois lors de ces rencontres, le PSG a bel et bien montré qu’il avait changé de monde. Pour en avoir la preuve, il suffit de retourner 5-6-7 ans en arrière et comparer les différents classicos. (Re-découvrez le résumé de ce match en cliquant ici).
6 octobre 2013 : Contre vents et marées
Il aurait été compliqué d’assister à une rencontre aussi tendue… 7 cartons jaune, un rouge, deux penaltys, ce premier classique de la saison 2013/2014 avait tenu toutes ses promesses en terme d’intensité. Mené au score après l’ouverture du score de Ayew grâce à un penalty consécutif à une faute de Motta, le PSG a pourtant offert une grosse prestation au Vélodrome. Maxwell, de la tête, et étrangement seul au point de penalty, avait égalisé avant qu’Ibrahimovic n’offre la victoire aux siens après une faute stupide d’Ayew en fin de match. Première victoire au Vélodrome depuis près de 5 ans !
2 mars 2014 : Intouchables
Ce soir-là, le PSG a semblé intouchable. Malgré un bon début de match, l’OM n’a jamais vraiment existé face à Paris, qui s’est imposé sans forcer (2-0). Et si en première mi-temps le PSG s’était montré plus efficace, la note aurait pu être bien plus salée pour les Phocéens. Reste que Cavani (50ème) et Maxwell (81ème) ont offert un succès incontestable à Paris. Avec huit points d’avance et les deux classicos de la saison remportés sans partage, les parisiens filaient droit vers un titre de Champion qui leur était promis…
9 novembre 2014 : Match étrange, mais score maison
5 matches au Parc, 5 victoires 2-0; un score maison, en somme. Mais pour le premier classique de Marcelo Bielsa sur le banc olympien, la victoire des parisiens deviendrait presque trompeuse. Dominateurs, inspirés et surtout sûrs d’eux-mêmes, les marseillais ont loupé le coche malgré de nombreuses occasions, dont une tête de Thauvin sur le poteau. Réduits à 10 après une exclusion absurde d’Imbula, l’OM peut nourrir des regrets. Car, derrière, le PSG a assuré le service minimum : deux occasions franches, deux buts. Et c’est bien là que réside la force d’une grosse équipe.
C’est avec cette solide victoire parisienne que se termine mon rétro. Un retour en arrière qui aura surtout permis de constater l’évolution du club parisien avec l’arrivée de l’actionnaire qatari en France. Si mes souvenirs vous ont plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire ou partager vos meilleurs souvenirs. Prochain Classico, dimanche soir !
Tom Masson
@MassonTom1
J ai passe un moment agreable a vous lire, un enorme compliment pour cet excellent papier.
merci beaucoup.
A voté ! 🙂
Excellent papier Tom ! Étant fan inconditionnel du PSG et ayant le même âge que toi, ces résumés de classicos m’auront fait plaisir à relire, merci.
Merci beaucoup Adel 🙂 c’est vraiment genril de ta part ! Il sera actualisé avant dimanche 😉