La Coupe du Monde féminine s’est donc achevée, hier soir, avec la victoire des intraitables joueuses américaines. Après avoir éliminées la France en quarts de finale (2-1), les partenaires de Morgan Rapinoe ont validé leur excellente Coupe du Monde en remportant un cinquième titre mondial à l’issue d’une finale à sens unique face aux Pays-Bas (2-0).

Si les filles n’ont pu, malheureusement aller au bout, ce mondial en France a pour moi été une opportunité très intéressante. Assistant à quelques matchs, j’ai à la fois eu la chance de découvrir des sélections que je n’avais pas eu l’opportunité de voir jouer mais, aussi, de visiter de nouveaux stades en France! Voici le petit « bilan » des rencontres que j’ai eu la chance de voir.

Argentine – Japon 0/0 – 10 juin (Paris)

Deuxième match au Parc après la rencontre d’ouverture France-Nigéria, ce match ne restera pas dans les annales. Pourtant données favorites de la rencontre, les japonaises ont été incapables de se défaire de valeureuses joueuses argentines. 25.000, une ambiance sympa: c’est bien tout ce qu’on retiendra.

Etats-Unis – Chili 3/0 – 17 juin (Paris)

Deuxième match du mondial pour les américaines après leur impressionnante victoire 13-0 face à la Thaïlande, le stade acquis à leur cause était aussi rempli que pour un match du PSG : Près de 46.000 personnes. J’ai été très agréablement surpris par la qualité de jeu des américaines et l’énorme performance de la gardienne chilienne Endler – élu joueuse du match. Match plein et jolie ambiance!

Ecosse – Argentine 3/3 – 20 juin (Paris)

Dernier match de groupe pour deux équipes qui pouvaient encore se qualifier, le suspense était au rendez-vous. Score nul de 3 buts partout après des rebondissements en cascade (VAR, buts annulés, pénalty retiré…). Si l’arbitre coréenne est passée à côté de son match, c’est probablement un des plus agréables que j’ai vu de la compétition. Si le score a fait le plaisir du Parc des Princes, ce n’est pas le cas des deux équipes qui, à l’issue du match ont toutes les deux été éliminées…

Suède – Canada 1/0 – 25 juin (Paris)

Premier 8e de finale au Parc, j’ai eu un gros coup de coeur pour cette équipe suédoise pleine de détermination et de courage. Alors qu’elles auraient pu être menées après avoir concédé un penalty évitable, les joueuses suédoises ont arraché une place en quart entièrement méritée. Côté ambiance, moins fou que les précédents matchs même si une partie du virage était bien garnie de jaune.

Pays-Bas – Italie 2/0 – 30 juin (Valenciennes)

Première à Valenciennes au Stade du Hainaut pour moi et je dois dire vrai coup de cœur. Bon petit stade à l’anglaise avec les tribunes proches du terrain. Le stade était aux 3/4 hollandais mais la chaleur accablante (41 degrés pour un match à 15h) a longtemps pesé sur la qualité du match. En deuxième période, les hollandaises ont logiquement pris le dessus et se sont qualifiées pour la deuxième demi-finale à Lyon. Merci Valenciennes! 

Etats-Unis – Angleterre 2/1 – 3 juillet (Lyon)

Grande première au Parc OL, à Lyon! Ce stade est absolument magnifique. Un vrai stade de foot. Côté terrain, ça aurait dû être la demie de la France, mais, finalement, anglaises et américaines ont livré un spectacle d’une grande qualité. Il y avait la place pour l’Angleterre, qui est loin d’avoir démérité mais j’ai le sentiment que les futures championnes du monde l’ont joué à l’expérience. La lumière est venue de Morgan, évidemment…

Suède – Pays-Bas 0/1 – 4 juillet (Lyon)

Deuxième demi-finale pour connaitre l’adversaire des américaines en finale. Toujours aussi conquis par ce stade qui s’est même payé le luxe de nous offrir des teintes dorées au moment du coucher de soleil… Sur le terrain, spectacle moins excitant que la veille mais pas inintéressant non plus. Les hollandaises l’ont emportée de manière efficace et même l’ambiance était au rendez-vous. Sympa !

 

Voilà pour les quelques matchs auxquels j’ai eu la chance d’assister… une vraie bonne découverte pour certaines rencontres d’une très grande qualité. Et j’ai vraiment été agréablement surpris par les foules qui se sont déplacées et la belle ambiance qui y régnait. Une vraie réussite !

Tom Masson.