Paris fait craquer Toulouse.
Quatre jours après avoir repris les rênes du championnat grâce à sa victoire en terre girondine, le PSG recevait Toulouse, en 16èmes de finale de la Coupe de France.
Face à des toulousains vite dépassés, les parisiens ont convaincu, et restent en course sur trois tableaux, avec le championnat et la Coupe d’Europe.
Avec une attaque de feu, les parisiens ont rapidement fait la différence, et se sont montrés dangereux de nombreuses fois.
Le 2000ème match de l’histoire du PSG, a également permis aux rouges et bleus de faire de derniers adieux à leur préparateur physique, Nick Broad, décédé vendredi dernier.
Dimanche soir, Paris reprenait les rênes de la Ligue 1, grâce à un homme, l’inévitable Ibrahimovic. En ce mercredi soir de janvier, les parisiens se retrouvaient délaissés de leur star suédoise. Et malgré cette absence capitale, les buts n’ont pas manqué ce soir.
Avec un onze de départ assez expérimental, en raison des nombreuses suspensions et autres blessures qui privent Ancelotti d’éléments majeurs, le Paris-SG a gagné et avec la manière. Rapidement dominateurs, il faut un peu moins de deux minutes à Lavezzi pour créer un premier danger sur la cage toulousaine. Première d’une longue série, cette belle reprise de l’argentin a parfaitement mis les parisiens dans le match. Cinq minutes plus tard, l’argentin est encore présent pour lancer son compère d’attaque, Gameiro qui vient battre le gardien toulousain d’un plat du pied parfait. (8ème).
Les trois buts inscrits ce soir – par trois joueurs offensifs -, ne résument que peu le nombre de situations des joueurs de la capitale ce soir. Rien qu’en première période, les parisiens se sont procurés 3 occasions nettes. Une tête de Pastore, sortie spectaculairement par Blondel (37ème), ainsi qu’une autre de Sakho sur le poteau ou encore une frappe qui vient frôler l’équerre gauche du portier toulousain, auraient pu faire mouche en première mi-temps. (40 ème).
Les toulousains sont tombés sur plus fort qu’eux ce soir, tout simplement. Ils ont essayé, souvent en vain, et même s’ils sont revenus au score 10 minutes après l’ouverture du score des parisiens, cela n’aura pas suffit. Très nettement battus dans la bataille du milieu et trop impuissants en attaque, les Hauts-Garonnais ont tenu l’instant d’une période avant de sombrer et de craquer.
Il faut donc attendre la seconde période pour voir les parisiens passer devant au score, notamment grâce à l’entrée de Ménez. L’international français, excellent et virevoltant, a été dans tous les bons coups parisiens. Dès la reprise, c’est lui qui récupère un ballon perdu par Yago, et c’est encore lui qui lance Pastore pour marquer à bout portant. (48ème). Le numéro 7 parisien a longtemps obligé ses adversaires à redoubler de vigilance, et les a même fait craquer une troisième fois. Auteur d’un rush énorme et après avoir éliminer à lui seul la défense adverse, il sert dans la profondeur Lavezzi, quis’en va inscrire le but du break d’un subtil ballon piqué. (66 ème).
Les parisiens se contenteront de gérer la fin d’un match qu’ils ont longtemps maîtrisés, où ils auraient même pu inscrire un dernier but sur une frappe du droit de Chantome (75 ème), ou de Lucas (91+1), mais le PSG a rendu hommage à son préparateur physique, Nick Broad, et c’est bien là l’essentiel. Solidaires, tant dans les tâches défensives qu’offensives, les parisiens ont eu le contrôle du ballon, avec une grosse possession de balle, mais aussi le contrôle du jeu. Les parisiens retrouvent ainsi un rythme qui avait fait sa force, en décembre dernier.
Le PSG continue sur la lancée de sa victoire de la semaine passée, et peut envisager sereinement la rencontre choc de la 22ème journée contre Lille.
Tom Masson
@MassonTom1