Paris retrouve Ibra
Trois jours après sa victoire sur le rival marseillais, le PSG recevait une nouvelle fois l’Olympique de Marseille, à l’occasion des huitièmes de finale de la Coupe de France.
Les parisiens sont sortis vainqueurs de ce deuxième acte, et au contraire de dimanche, avec la manière.
Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, Paris avec un Zlatan des grands soirs, n’a permis a aucun moment aux marseillais d’exister. Ils affronteront l’Evian TG au tour suivant.
Très séduisants en championnat, les olympiens ont craqué ce soir et sont donc éliminés de la Coupe de France.
Répondre aux critiques par le jeu et uniquement le jeu, c’est sans doute ce qu’à dû se dire Ibrahimovic, au moment de pénétrer pour la deuxième fois en trois jours sur la pelouse du Parc des Princes. Assez médiocre et plutôt transparent dimanche soir, le meilleur buteur du championnat a parfaitement rebondit en offrant la victoire et la qualification aux siens grâce à un nouveau doublé.
Après une première partie de saison exceptionnelle et des statistiques inédites, le géant suédois semblait en baisse de régime depuis la reprise, en ne marquant « que » 4 buts en 7 matchs. Ce soir, on a sans doute retrouvé le vrai Zlatan, celui capable de porter tout un collectif vers la victoire.
Le numéro 10 parisien a été partout, totalement omniprésent. 35 minutes lui ont été nécessaire pour inscrire le premier but de la soirée : le temps de se chauffer, de réviser ses gammes, de se rassurer et le voilà parti. Sur une superbe ouverture de Clément Chantôme, Ibra hérite du ballon sur le côté droit et s’en va dévorer Lucas Mendes. Le défenseur marseillais s’écroule face à la puissance de l’international suédois et laisse Ibrahimovic s’en aller battre Mandanda d’une frappe du droit. (1-0, 34ème).
Sur un centre de Gameiro (15ème) ou une frappe des 25 mètres, obligeant le portier marseillais a un arrêt de grande classe, il aurait aussi pu faire trembler les filets adverses.
Une altercation verbale avec Barton (37ème), le lancera définitivement dans le match. En deuxième période, il combine avec Maxwell sur le côté gauche, avant de centrer pour Gameiro, dont la frappe est contrée in-extremis par la défense de l’OM. (61ème). Trois minutes plus tard, dans la surface, il échappe au marquage de Jeremy Morel qui s’effondre. L’ancien lorientais tente d’empêcher l’avancée de son adversaire direct en tendant son pied. Ce dernier s’effondre et obtient un penalty mérité. Le charismatique Ibra se fait justice lui-même, d’un contre pied parfait, et marque son cinquième but en 3 matchs contre l’OM. (64ème, 2-0).
Sa sortie sous les ovations du Parc ne sera qu’une réponse parfaite aux détracteurs qui l’ont sifflé dimanche soir. Sans Zlatan, les parisiens auraient tout de même pu aggraver le score sur une tête de Camara, sauvée sur sa ligne par Gignac (62ème) ou encore grâce une frappe de Ménez, capitaine d’un soir. (17ème).
Le Paris-SG a donc séduit après des matchs en-dessous de ses performances habituels. Des latéraux offensifs et un milieu assez performant dans la récupération, avec notamment un Beckham assez convaincant, ont permis au PSG et à sa défense imperméable de sa qualifier pour le tour suivant, au terme d’une fin de match assez hachée.
L’OM, de son côté, n’a été que l’ombre de lui même ce soir. À des années lumières de la performance de dimanche, les olympiens n’ont à aucun moment, été en mesure d’inquiéter l’équipe de la capitale. Un milieu pauvre, des attaquants aux abonnés absents, dans un collectif où seuls Fanni et Valbuena sont parvenus à exister. À perdre le ballon trop rapidement, Gignac d’une tête (16ème), d’une frappe subtile, bien détournée par Douchez (50ème) ou encore Mendes sur corner (51ème), ont crée les uniques frayeurs sur la cage parisienne.
En quarts de finale, le club parisien se déplacera sur la pelouse de l’Evian TG. Avant cela, un autre huitième de finale attend le PSG. Contre Valence, Lavezzi et ses coéquipiers joueront une qualification en quarts de finale de Ligue des Champions, sans Zlatan, suspendu deux matchs après son geste d’humeur au match aller.
Tom Masson
@MassonTom1