Grâce à un but sur le fil (90ème+4) le Paris Saint-Germain a arraché le point du nul sur la pelouse de Geoffroy-Guichard (2-2). Au terme d’une formidable partie, le PSG a fait parler son mental et sa détermination pour venir à bout d’une équipe stéphanoise solidaire et valeureuse.
Pour la première fois depuis bien longtemps, il m’a fallu attendre la fin du match pour vous écrire mon compte-rendu, chers fidèles. Devant une partie intense et très équilibrée, le spectacle a été au rendez-vous. C’est pour dire, alors que l’ASSE menait 2-0, grâce à des réalisations de Corgnet (18ème) et Lemoine (51ème), Cavani (58ème) et Matuidi (90ème+4) ont permis au club de la capitale de venir à bout de stéphanois réduits à 10, après l’exclusion de Lemoine.
On s’en doutait, on en a aujourd’hui la preuve. Ce Paris là a du caractère. Ce soir il en a eu, du caractère, mais a surtout eu de la réussite. Après avoir rendu une pale copie en première période, peut-être sa pire période depuis le début de la saison, Paris a bénéficié de sa supériorité numérique, pour revenir in-extremis. À 0-2, Laurent Blanc a réalisé un coach in assurément gagnant : sortie d’Alex, entrée de Ménez. Les parisiens sont donc passés en 4-4-2 pour permettre à Ibra et Cavani d’asseoir leur présence en attaque. Résultat, au terme d’un jeu en triangle, l’attaquant uruguayen, à la réception d’un caviar de Matuidi, n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but des verts (68ème, 2-1). Les 20 dernières minutes ne seront qu’une attaque défense où Lucas (71ème, 89ème), Ibrahimovic (76ème) ou encore Van der Wiel (75ème) aurait pu remettre les équipes à égalité, avant que Matuidi ne vienne délivrer les siens.
Pourtant, ce point du nul est un moindre mal pour les parisiens. Transparents et suffisants en première période, les parisiens ont eu énormément de mal à résister au pressing et au 4-5-1 instauré par Christophe Galtier. Corgnet, étrangement délaissé par Marquinhos a donc logiquement ouvert le score (18ème) après un gros premier quart d’heure où ce même Corgnet (16ème) et Brandao (10ème) ont fait trembler Sirigu. Comme sur les opportunités de Mollo (29ème), Lemoine (35ème) et surtout Perrin (40ème), les parisiens ont là aussi, failli craquer. Finalement, 1-0 à la MT, les stéphanois ont longtemps cru faire le plus dur après le but du break de Lemoine (51ème), avant l’exclusion – sévère – de ce dernier qui a incontestablement changé la donne.
Au final, les verts peuvent être (très déçus). Mais tout n’est pas à jeter. Un contenu intéressant, une solidarité exemplaire, malheureusement insuffisante pour faire tomber le grand Paris. Car de justesse, le club de la capitale a sauvé son invincibilité de 30 matches. Paris ne méritait sûrement pas plus, mais l’important n’est pas là : les parisiens repassent en tête du championnat, après la victoire de Monaco en fin d’après midi, grâce à un petit but de différence. Suspense, exaltant, ce championnat est à l’image du match de ce soir : intense.
Tom MASSON
@Massontom1