Depuis l’instauration de la victoire à trois points en France, au milieu des années 90, coachs et présidents, joueurs et supporters, nous ont tous (ou presque habitué à un adage malheureusement bien trop commun: « l’important c’est les 3 points ». A travers cette nouvelle chronique, je tenterai, jamais loin du terrain, de partager avec vous mes impressions et mes émotions après chaque journée de Ligue 1 histoire de montrer que non, il y a parfois tout aussi important. J’écrirai 38 chapitres, 38 épisodes de ce feuilleton toujours aussi décrié et pourtant si chéri, de cette Ligue 1 à l’omniprésence grandissante dans le quotidien de chacun d’entre nous, passionnés de France et de Navarre.
C’est sans doute ce qu’il y a de plus beau dans le sport. On a beau croire que le possible est difficilement réalisable, ou que l’impossible est davantage probable, il y a, parfois, des imprévus. Ce week-end, la Ligue 1 nous a une nouvelle fois livré son lot de surprises. Paris et Lyon ont perdu, ou Monaco et Dijon ont gagné, c’est selon. On préfèrera d’ailleurs opter pour le second point de vue, sûrement plus intéressant pour notre rubrique. Tout comme Marseille, d’ailleurs, mais pour ce qui concerne les phocéens, on ne peut pas dire qu’ils ait eu à affronter des adversaires de qualité. Des plots oranges, tout au plus. Mais bon, tout ça, a au moins le mérite de leur offrir un joli bol d’air. Et puis cette 3ème journée s’est conclue, pour moi cette fois, par une jolie rencontre avec Antoine Griezmann. Comme dans un rêve, on vous dit.
Le réveil de Marseille
Puisque toutes les bonnes choses ont une fin, Marseille s’est donc mis à gagner. Alors oui, ça peut paraître bizarre comme ça, mais l’OM s’est bel et bien imposé pour la première fois de la saison en Ligue 1. Une victoire logique, qui ne rassure pour autant pas grand monde quant au niveau global de cette équipe. L’opposition offerte par les bretons étant d’une médiocrité absolue, ce résultat a au moins lé mérite de réduire de moitié, sinon plus, la pression ambiante autour du Vélodrome. Puis Gomis a ouvert son compteur but, c’était important aussi. Reste à voir si les protégés d' »El Local » Franck Passi seront capable d’enchaîner.
Et une bonne nouvelle n’arrivant souvent jamais seule, les supporters marseillais ont commencé la semaine par LA nouvelle attendue par tout un peuple : la presque officialisation de la vente du club par Margarita Louis-Dreyfus à un riche américain, Franck McCourt. Sans aborder le blabla inintéressant de la conférence de presse, où on apprend étrangement que le propriétaire veut bâtir une équipe qui gagne, et retrouver l’amour des supporters, cela aura au moins permis de mettre fin au plus pénible feuilleton de l’été. Comme dans un rêve, et pour tout le monde, cette fois… En attendant de connaître l’heure du réveil.
Dijon, la moutarde a pris
Ce jeu de mot raté, et guère assumé, n’est sans doute pas à la hauteur de la performance réalisée par les dijonnais. Et si Jean-Michel Aulas, une nouvelle fois bien inspiré, s’est empressé d’affirmer qu’ils « avaient bafoué leur football » et « perdu face à une équipe de faible qualité », les lyonnais ont bel et bien coulé face au réalisme du promu. Et pourtant, lors de ce duel aux extrêmes entre le leader, et ses 2 victoires sans encaisser le moindre but, et le promu, qui s’était déjà incliné à deux reprises, les lyonnais ont même mené par deux fois au score. Tout en étant incapable de maintenir un résultat. Facheux, non ?
Puisqu’on vous le répète depuis le début de cette chronique, il n’y a pas que les trois points qui importent dans le football. Les formidables histoires offertes par Julio Tavares et Pierre Lees-Meslou nous l’ont implacablement rappelé. Le premier était d’abord destiné à un parcours de joueurs de pétanque, avant d’être appelé en tant que gardien par un entraineur de district. Le second, jouait encore en CFA il y a peu, du côté du Cap Feret. Et dans une ambiance de Coupe de France, les internationaux lyonnais sont, vous vous en doutez, tombés (2-4). Au plus grand plaisir des joueurs de Dijon, qui eux, ont crânement cru en leur rêve.
Griezmann, pour le plaisir du geste
Alors oui, on va faire une petite entrave au format encore en rodage de cette chronique. Mais puisqu’on ne rencontre pas le meilleur joueur français du moment tous les jours, et bien je poste cette photo en souvenirs. Parce que ça me rend heureux, et qu’après un si beau stage à Canal Plus, la boucle est bouclée.
A la semaine prochaine,
(N’hésitez pas à me laisser vos avis ou vos impressions sur ce premier numéro. On est encore en rodage mais vos avis me sont toujours intéressants pour améliorer ce qui peut l’être)
Tom MASSON
@MassonTom1